HISTORIQUE DE L’APLA
Voici les dates importantes qui ont marqué l’histoire de cette association des plus actives :
1964
La Ligue des propriétaires du lac de l’Achigan est créée en août 1964. Elle se donne deux objectifs : améliorer la qualité des eaux du lac et former un groupe de pression pour défendre ses intérêts au sein du Conseil municipal de Saint-Hippolyte. La Ligue changera de nom en juillet 1980 pour devenir l’Association des propriétaires du lac de l’Achigan (APLA).
1965-1981
Revendications pour contrôler le mode de développement autour du lac, les installations sanitaires et l’utilisation des embarcations motorisées.
1981-1991
L’APLA participe au programme des lacs de la FAPEL, distribue plus de 35 000 plants pour régénérer les rives et propose un règlement limitant le déboisement des berges.
1982
Pression pour réglementer les embarcations motorisées, l’accès à la plage municipale pour les bateaux, et pour réserver la plage municipale aux seuls résidants de Saint-Hippolyte. Vive opposition de la part de la Chambre de commerce et manifestation contre l’APLA.
Adoption d’un règlement sur la vitesse des bateaux, la force des moteurs et la taille des embarcations.
La Municipalité contrôle l’accès au lac.
1983
Présentation d’un mémoire lorsque la MRC dépose son plan d’aménagement. La municipalité de Saint-Hippolyte étant considérée comme une région touristique de la MRC, l’APLA voulait s’assurer que ce plan ne toucherait pas le lac de l’Achigan en ce qui concerne le développement des camps Bruchési et Weredale, les deux seules zones vertes non encore développées et considérées comme « les poumons du lac de l’Achigan ».
1984
Pour des raisons écologiques, l’APLA s’oppose à l’ouverture du lac pour la pêche sur la glace.
1985
La Municipalité propose de modifier le règlement de zonage afin de permettre le développement touristique et domiciliaire au camp Bruchési. Forte opposition de l’APLA.
Le ministère provincial de la Chasse et de la Pêche réglemente la pêche sur la glace sur les lacs du Québec.
1986
L’APLA demande à la Municipalité d’analyser l’eau du lac à chaque année, ce qui permettra d’identifier des zones problématiques au niveau des installations sanitaires.
Dosssir fort contreversé de la Pointe à Savaria, face au camp Bruchési. La Municipalité consulte l’APLA à propos de la construction de 16 unités de condos sur le terrain de l’ancienne marina qui opérait une école de micro-vol (hydravions) et un poste à essence. L’APLA s’oppose à ce développement résidentiel mais doit accepter un compromis : le promoteur conserve un droit acquis sur trois maisons.
1989
L’Auberge des Cèdres demande à la Municipalité d’étendre son usage et d’augmenter le nombre de chambres. L’APLA est consultée l’année suivante et s’oppose à ce l’on fasse exception au règlement d’urbanisme.
1990
Dossier du Domaine Achigan. Club privé dans les années 1970, le Domaine Achigan est vendu en 1978 et devient une marina et un club de planche à voile avec bar, terrasse, accès à la plage publique, utilisation des motomarines, etc. La plage municipale devient la « baie des horreurs » un « véritable cancer » pour le lac. Le bruit est excessif et les accidents sont nombreux. Pour régler le problème, le promoteur propose la construction de condos. Les gens du voisinage, qui se rappellent encore la Pointe à Savaria, finissent par accepter cette idée devant l’immobilisme du Conseil municipal. C’était la première fois en 25 ans que les gens acceptaient que le règlement de zonage soit changé. Le Conseil municipal propose de modifier le zonage pour permettre la construction de condos malgré l’opposition de l’APLA.
1994
L’APLA organise une première patrouille nautique sur le lac, initiative qui est assumée depuis par la Municipalité.
1997
Deuxième règlement municipal pour limiter la vitesse des bateaux et des motomarines à 10Km/h sur les 75 premiers mètres des berges.
2007
L’APLA dépose à la municipalité un document de travail détaillé visant un meilleur contrôle de l’accès et de la circulation des embarcations sur le lac de l’Achigan. Les points suivants sont notamment mis de l’avant par l’APLA :
1 – Accès au lac de l’Achigan limité aux seuls résidents de St-Hippolyte
2 – Application plus rigoureuse du système des vignettes pour les embarcations sur le lac
3 – Augmentation des fréquences et de l’efficacité des patrouilles nautiques par la Régie Inter-municipale de Police
4 – Amélioration du contrôle au débarcadère municipal
5 – Problématiques liées au stationnement et à la vitesse dans la courbe de la plage municipale
6 – Lavage des bateaux pour minimiser l’introduction d’espèces envahissantes dans le lac
À la suite d’une levée de fonds auprès de ses membres, l’APLA acquiert et installe quatre appareils Imites-Rapaces dans le but de diminuer le nombre de goélands qui hébergent au lac de l’Achigan. Les déjections de ces oiseaux, qui peuvent se dénombrer à environ 5 000 par soir en certaines périodes du mois d’août, constituent un apport important de phosphore que l’APLA veut combattre.
2008
Le comité de surveillance des installations sanitaires de l’APLA propose à la municipalité de St-Hippolyte la mise en place d’une nouvelle réglementation à deux volets : la prise en charge par la municipalité de l’inspection et la vidange des installations sanitaires sur son territoire et l’inspection systématique par tests de colorant ou de fumée des installations sanitaires aux 5 ans.
L’APLA poursuit son programme de reboisement des rives du lac par la vente et la commandite de plants à ses membres lors de la journée annuelle en environnement organisée conjointement avec la municipalité.
L’APLA soumet à la municipalité un projet de code d’éthique dans le but de constituer le premier code d’éthique pour les usagers du lac de l’Achigan.
2009
La municipalité de St-Hippolyte annonce qu’elle prendra en charge la vidange et l’inspection de toutes les installations sanitaires sur son territoire, comme le lui demandait l’APLA depuis plus de dix-huit mois.
L’APLA fait parvenir gratuitement à tous ses membres et aux riverains du lac de l’Achigan plus de 570 DVD « Nos lacs sous la surface« . Ce geste pro-actif pour l’environnement constitue l’une des plus importantes mesures de sensibilisation par une association de lac au Québec.
Afin de poursuivre le succès obtenu dans sa lutte contre les goélands, l’APLA se dote de la toute dernière technologie en matière d’effarouchement : le canon à détonations successives ou Scare Canon.
2010 et 2011
Mars 2011 entrée en vigueur nouveau règlement 1013-10 sur le lavage des bateaux
2012
Lors de l’assemblée générale annuelle du 4 août 2012, les membres présents adoptent le nouveau nom de l’association: l’Association pour la Protection du Lac de l’Achigan.
2013-2014
Publication du dépliant «Info-Lac» (mettre le lien vers le dépliant en cliquant sur son nom) en collaboration avec la municipalité. Outil indispensable à la navigation sur le lac avec la carte, le code d’éthique et des conseils de sécurité.
2014
50ième anniversaire de l’APLA souligné le 9 août 2014 au camp Bruchési par une grande fête et une foule d’activités.
2016
L’APLA est lauréate du secteur communautaire du Gala Conserv’Eau de la CARA pour sa démarche qui vise à soutenir les intervenants du milieu vers un passage à l’action efficace en matière de lutte aux cyanobactéries et d’eutrophisation des plans d’eau (projet de la station de lavage des bateaux).
Réalisation de l’inventaire des plantes aquatiques du lac de l’Achigan et production d’un herbier.
2017
Caractérisation de la bande riveraine dans le cadre du programme de suivis du RSVL suite à la première
caractérisation réalisée en 2011.
Production et diffusion de capsules vidéo de sensibilisation concernant les plantes aquatiques et les
bonnes pratiques nautiques.
Renouée japonaise :
Poursuite des objectifs de 2016;
Production et installation d’affichettes de sensibilisation;
Porte-à-porte auprès des citoyens concernés pour les inciter à agir;
Planification d’une capsule vidéo de sensibilisation.
Plantes aquatiques :
Mars 2017 : Remise du rapport de l’inventaire 2016, comprenant la liste des plantes inventoriées
et des recommandations, au conseil d’administration de l’APLA;
Avril 2017 : Présentation du rapport à la municipalité / Élaboration d’un plan d’intervention
→ Lien entre le déboisement et la croissance des plantes aquatiques;
Herbier des plantes aquatiques : identification des végétaux en partenariat avec des botanistes
du Jardin botanique de Montréal;
Suivi des populations répertoriées en 2016 à l’été 2017.
2018
1er lauréat 2018, secteur communautaire du Gala Conserv’Eau de la Corporation d’Aménagement de
la Rivière Assomption (CARA) pour la réalisation de 2 capsules vidéos afin de sensibiliser un public plus
large à des enjeux environnementaux liés à la santé du lac:
Les plantes aquatiques, c’est essentiel! :
https://www.facebook.com/aplaweb/videos/2011826045526513/
Meilleures pratiques en bateau :
https://www.facebook.com/aplaweb/videos/2000614049981046/
Janvier 2018 : Conception d’un plan stratégique
Actualisation de la base de données par rapport à notre mission, notre vision et nos valeurs;
Élaboration du plan d’action :
Voir au développement durable du bassin versant;
Assurer la quiétude, la qualité de vie et la sécurité des usagers du lac;
Sensibiliser les usagers à l’environnement et à la qualité de vie du milieu;
Faire une saine gestion de nos ressources financières;
Maintenir la représentativité de notre clientèle;
Assurer un lien avec la municipalité et les regroupements qui nous concernent et partagent
les mêmes préoccupations.
Propositions de l’APLA retenues par la municipalité :
Consultation publique pour l’adoption de zones restreintes pour la pratique du wake/surf;
Bonification quant au mandat et à l’équipement de la patrouille nautique municipale;
Bonification du règlement sur les nuisances;
Bonification du règlement relatif à l’abattage des arbres;Octroi du contrat de caractérisation des tronçons de route à la CARA par la municipalité de Saint-Hippolyte, comme demandait l’APLA depuis plus de 18 mois.
Achat d’une station environnementale : Capture de données en temps réel, mesure de l’amplitude
des vagues, la turbidité de l’eau, la température (eau/air), vitesse et direction du vent.
Contrôle du myriophylle à épis :
Phase 2 : Réalisation d’imagerie aquatique des herbiers.