Échantillonnage

L’Association pour la Protection du Lac d’Argent (APLA), en collaboration avec la municipalité de St-Hippolyte, travaille activement pour préserver la qualité de l’eau du lac. Pour ce faire, elle mène des opérations de collecte d’échantillons pour les analyser et ainsi détecter la présence de polluants ou de micro-organismes dangereux pour la santé humaine et animale.

Ces analyses permettent également de surveiller la qualité de l’eau du lac au fil du temps et d’identifier les éventuels problèmes qui pourraient survenir, afin d’agir rapidement pour les résoudre. Les résultats de ces analyses sont ensuite communiqués à la municipalité et à la population locale pour les informer de l’état de l’eau du lac et des mesures prises pour la protéger.

En plus de la prise d’échantillons, l’APLA effectue également des mesures sur la transparence de l’eau du lac. Cette mesure est importante car elle permet de déterminer la quantité de lumière qui pénètre dans l’eau et donc la quantité de matières en suspension. La transparence de l’eau est un indicateur clé de la qualité de l’eau d’un lac, car une eau trouble ou opaque peut être le signe d’une pollution ou d’un déséquilibre écologique.

Grâce aux efforts de l’APLA et de la municipalité de St-Hippolyte, le lac d’Argent bénéficie d’une surveillance constante de sa qualité de l’eau. Cela permet d’assurer la préservation de la faune et de la flore qui y vivent, ainsi que de garantir la sécurité et le bien-être des personnes qui s’y baignent ou qui en utilisent l’eau pour leurs activités quotidiennes.

RSVL

Depuis 2010, notre organisation s’investit activement au sein du Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs (RSVL) du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Le RSVL a pour ambition de réaliser quatre objectifs fondamentaux, tous essentiels à la préservation et à la protection des lacs québécois :

  • Le premier objectif consiste à acquérir des données afin d’établir le niveau trophique d’un grand nombre de lacs et suivre leur évolution dans le temps. Ces données sont essentielles pour mieux comprendre les enjeux environnementaux liés à l’eutrophisation et à la dégradation des écosystèmes lacustres. En recueillant des informations sur le niveau de nutriments et la qualité de l’eau, nous pouvons identifier les lacs les plus vulnérables et mettre en place des actions de prévention adaptées.
  • Le deuxième objectif du RSVL est de dépister les lacs qui montrent des signes d’eutrophisation et de dégradation. Grâce à une surveillance régulière des lacs, nous pouvons détecter rapidement les changements indésirables dans l’écosystème. Nous sommes ainsi en mesure d’alerter les autorités compétentes et les associations de riverains pour mettre en place des mesures de protection ou de restauration.
  • Le troisième objectif du RSVL est de sensibiliser, éduquer, soutenir et informer les associations de riverains et les autres participants. En effet, la protection des lacs ne peut être assurée que par l’engagement et la mobilisation de tous les acteurs concernés. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec les associations de riverains, les propriétaires de chalets et les autres partenaires pour les sensibiliser aux enjeux environnementaux liés aux lacs et pour les aider à mettre en place des pratiques respectueuses de l’environnement.
  • Enfin, le quatrième objectif du RSVL est de dresser un tableau général de la situation des lacs de villégiature au Québec. Grâce à notre réseau de surveillance, nous sommes en mesure de dresser un portrait précis de l’état de santé des lacs québécois, de suivre leur évolution et de mesurer l’efficacité des actions de protection et de restauration mises en place.

En participant au RSVL, nous contribuons activement à la protection et à la préservation des lacs québécois, des écosystèmes précieux qui jouent un rôle essentiel dans la qualité de vie des communautés riveraines.

L’APLA participe à ce projet en prenant annuellement des mesures de la transparence et des échantillons d’eau aux stations déterminées par le RSVL.

Mesures de transparence:

La transparence de l’eau d’un lac diminue lorsque la quantité d’algues microscopiques en suspension augmente. Les lacs oligotrophes sont considérés comme jeunes et ont une eau très claire, tandis que les lacs eutrophes sont considérés comme âgés et ont une faible transparence de leur eau. Les lacs mésotrophes se situent entre ces deux extrêmes.

Les résultats des mesures de transparence effectuées en 2017 montrent une légère diminution par rapport à l’année précédente et situent le lac de l’Achigan dans la zone oligo-mésotrophe, avec une eau claire. Cela signifie que le processus de vieillissement du lac a commencé. Bien que ce processus ne puisse pas être arrêté, il peut être ralenti, d’où l’importance de continuer à protéger le lac en poursuivant nos efforts.