SUIVI DU PÉRIPHYTON

Dans le cadre de notre participation au RSVL (Réseau de surveillance volontaire des lacs), nous avons effectué durant l’été, de 2013 à 2015, le suivi du périphyton (couche d’algues et de sédiments sur les roches) à 20 sites répartis autour du lac de l’Achigan. Le suivi reprendra pour 3 ans à partir de l’été 2020.

Périphyton sur des roches

Le suivi du périphyton permettrait d’évaluer la probabilité de dégradation du lac. En effet, celui-ci étant en partie composé d’algues, leur croissance favorisée par les apports d’éléments nutritifs (phosphore, azote) en augmenterait l’épaisseur. De ce fait, l’épaisseur du périphyton est un élément pouvant permettre d’évaluer la probabilité de dégradation du lac. Dans ce tableau fourni par le MDDELCC, on peut voir que les résultats du suivi de 2013 montre une augmentation des probabilités de dégradation au lac de l’Achigan.

Le MDDELCC travaille à l’élaboration d’une fiche de résultats du suivi comme il le fait pour les mesures de transparence et les analyses d’eau. Dès qu’elles seront disponibles, nous vous les présenterons.

Références :

Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), Conseil régional de l’environnement des Laurentides (CRE Laurentides) et Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie et en environnement aquatique (GRIL), 2012. Protocole de suivi du périphyton, Québec, MDDEP, Direction du suivi de l’état de l’environnement et CRE Laurentides, ISBN 978-2-550-62477-6 (PDF), 33 p.

Christine Roy, notes personnelles prises lors de la conférence sur les plantes aquatiques du Dr Richard Carignan, Saint-Hippolyte, 17 août 2013.